Everest Poker et l’Olympique Lyonnais, c’est bientôt fini !
L’opérateur Everest Poker et le club de football de l’Olympique Lyonnais devraient bientôt mettre fin à leur partenariat. Si Betclic Everest Group semble avoir décidé de se serrer la ceinture, ce qui arrive actuellement au groupe de Stéphane Courbit est loin d’être un cas à part entière en France…
Betclic Everest Group et la rentabilité
Everest Poker prévoit de ne plus sponsoriser l’Olympique Lyonnais dans les prochaines semaines à venir. Il faut dire que l’opérateur n’avait pas souhaité renouveler les contrats professionnels de Valentin Messina et de Léonard Truche et s’était même retiré des maillots de l’Olympique de Marseille. On se demandait donc comment Everest Poker pouvait continuer son partenariat avec l’un des clubs de football français les plus polémiqués de la saison 2011-2012 !
« La fiscalité semble excessive dans l’hexagone et les prestataires de poker en ligne et de paris sportifs n’arrivent visiblement pas à suivre ».
Toutefois, Betclic Everest Groupe a eu le loisir de gagner des recettes annuelles à hauteur de 7 millions d’euros grâce aux gones, autant d’argent qui permettra d’investir dans des marchés plus rentables que celui français. La majorité des opérateurs voient leur chiffre d’affaires dans le rouge depuis la loi d’ouverture des jeux d’argent en ligne à la concurrence, promulguée en mai 2010. La fiscalité semble excessive dans l’hexagone et les prestataires de poker en ligne et de paris sportifs n’arrivent visiblement pas à suivre.
Le sponsoring moins efficace…
En vérité, le sponsoring est l’une des premières raisons des coupures budgétaires des sites de jeux d’argent dans l’hexagone. Everest Poker ne parvient plus à alimenter son image de marque. Les non-renouvèlements des contrats des joueurs professionnels rendent Everest Poker moins visible lors des tournois officiels mais aussi sur Internet. Mais malheureusement, pour être un bon sponsor, il faut avoir de sérieux moyens financiers…
L’OL envisage de rompre son contrat avec son sponsor et regarde à présent vers les Émirats, là où l’or noir permet très largement de renflouer les caisses des compagnies d’extraction de pétrole. Jean-Michel Aulas aimerait visiblement s’inspirer des qataris du Paris Saint Germain, eux qui ont dépensé plus de 150 millions d’euros pour bâtir la « dream team » de la capitale –une formation d’élite qui a toutefois été dernièrement accrochée par Nice, équipe reléguable. Aujourd’hui, seul le Partouche de Lille et Valencienne semble le plus sûr de ses attributs. Peut-être que l’OL devrait s’inspirer de la stratégie des clubs nordistes : faire confiance à une bonne vieille entreprise familiale qui continue à enregistrer des finances à la hausse et à s’exporter à l’étranger pour consolider son image de marque.