Poker en ligne en France : les salles légales peuvent débuter leurs activités

Repoussée du fait d’une obstruction de la commission des jeux de Maltes, qui considérait « l’inscription forcée d’un opérateur à une licence » comme contraire au principe européen de libre circulation des personnes et des biens, le lancement officiel du marché du poker en ligne en France a été rendue publique il y a quelques jours de cela.

Trois semaines précèdent donc l’ouverture du marché des paris sportifs et hippiques en ligne. Les quelques centaines de milliers de joueurs français pourront à présent d’adonner au poker à cœur joie.

C’est dans un article du Journal Officiel que l’on a pu découvrir le décret autorisant le lancement des activités de poker en ligne en France. Les onze acteurs qui possèdent d’ores et déjà une licence d’exploitation de leurs services -il se pourrait que la liste des opérateurs agréés s’agrandisse dans le futur- n’ont plus à craindre les sanctions de l’ARJEL. Ces derniers sont respectivement BetClic, Bwin, Everestpoker, Winamax, Partypoker et Partouche parmi les plus connus.

Les sites secondaires mais qui disposent des mêmes droits sont PMU, Sajoo, Eurosportbet, Pokerstars et Chilipoker, le dernier appartenant au groupe Iliad Gaming. Ce décret, établi conjointement entre le ministère de l’Intérieur et celui du Budget mentionne toutefois que seuls deux variantes de poker sont autorisées : le Texas Hold’em et l’Omaha. Des règles fixes interdiront tous les sites possédant des tables avec une capacité de plus de dix joueurs. Le décret fixe également les obligations des opérateurs agréés qui doivent notamment mettre en place un « système de détection des ententes entre joueurs et de détection des robots informatiques ». Par ailleurs les opérateurs ne « peuvent accepter aucune mise rendant le compte du joueur débiteur ».

Francis Merlin, un consultant expert a révélé que selon ses études, pas moins de 2 millions d’individus pourraient devenir des joueurs réguliers au cours de l’année 2011. Le poker en ligne pourrait bel et bien généré un chiffre d’affaire allant jusqu’à quelques 300 millions d’euros d’ici la fin de l’année. Ce montant faramineux pourrait même doubler l’année suivante. Le poker en ligne viendra-t-il au secours d’une économie française décidément bien instable ?