Un quatrième trimestre 2013 pour le moins inquiétant pour le poker en ligne français
Les chiffres continuent à être catastrophiques pour le poker en ligne français. Il faut dire que les activités de cash game ont assez largement déterioré les résultat du marché pour l’année 2013. Au quatrième trimestre, les tendances à la baisse se sont largement vérifiées. En effet, l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (ARJEL) a rendu public un rapport d’une quinzaine de pages faisant état du marché du poker en ligne héxagonal qui est, comme vous vous en doutez, au plus mal.
Le poker en ligne finit l’année 2013 sur une mauvaise note
C’est le moins que l’on puisse dire. Alors que l’ARJEL vient de publier son rapport correspondant au bilan du quatrième trimestre de l’année 2013, force est de constater que le poker en ligne se porte toujours aussi mal dans l’hexagone. Alors que le président de l’ARJEL, M. Jean-François Vilotte, a démissioné de son poste au début du mois de janvier, la tendance n’est franchement pas positive. Et même si ce dernier en a profité pour émettre le dernier document officiel sous son mandat, Jean-François Vilotte persiste à marteler les mêmes arguments : « sans un décloisonnement, un allègement de la taxation et la légalisation de nouvelles variantes, le poker en ligne restera encore et toujours moribond en France », nous reporte le journaliste de Poker Bluffe.
« […] Sans un décloisonnement, un allègement de la taxation et la légalisation de nouvelles variantes, le poker en ligne restera encore et toujours moribond en France».
Le quatrième trimestre 2013 aura particulièrement marqué l’hécatombe connue par les opérateurs de jeux de hasard en ligne français. Bon nombre d’entre eux ont dû déposer le bilan à cause d’un manque criant de rentabilité. Quatre d’entre eux ont plié bagage, ce qui signifie qu’il y a désormais uniquement dix-huit opérateurs pour l’ensemble du marché iGaming français. Par ailleurs, Jean-François Vilotte a souligné le fait qu’il avait lancé un avertissement en août dernier concernant les risques de baisse des recettes fiscales dans le secteur des jeux de hasard sur internet, chose qui est devenue une réalité. Dommage ! Encore une fois, personne ne l’a écouté !
Les paris sportifs en ligne sont là pour sauver les meubles
Au final, seules les activités inhérentes aux paris sportifs et hippiques ont bénéficié d’un essor des revenus. En effet, le montant des mises a augmenté de façon intéressante dans ces deux secteurs. Cela, Jean-François Vilotte s’en félicite, d’autant plus qu’il n’y a eu aucun événement sportif mondial marquant en 2013. En 2014, la tendance sera toujours à la hausse, avec des résultats qui dépasseront probablement les attentes des analystes : « les projections sont positives pour l’année en cours, notamment grâce aux JO d’hiver à Sotchi et à la Coupe du Monde de football qui se tiendra au Brésil », explique l’ex-président de l’ARJEL dans son rapport d’une quinzaine de pages.
Toutefois, concernant les paris hippiques, l’ancien responsable de l’ARJEL a laissé entendre que l’offre tendait à fléchir avec une « baisse inquiétante de la fréquentation sur les sites des bookmakers » dûe en grande partie à la crise financière et à la diminution du pouvoir d’achat des français.