Patrick Bruel n’ouvrira pas son site de poker
Wampoker.com tel est le nom de la marque récemment déposée par l’icône du poker français, Patrick Bruel. Il s’agit d’un autre des milliers de sites dédiés au poker et suggérant des conseils mais aussi une plate-forme pour jouer sans parier d'argent.
Le site s’est fait très rapidement connaître du fait de la popularité du joueur mais aussi chanteur de variété qui en a fait rêvé plus d’un lors des années 90. "Patrick est quelqu'un qui aime le poker et qui a le sens des affaires. Il est logique qu'il crée un site.", a par ailleurs dévoilé l’un de ses proches lors d’une interview pour la télévision publique française.
Le 15 décembre de l’an dernier, le chanteur expliquait par ailleurs dans Libération avoir créé ce site en partenariat avec le fondateur du groupe Meetic, Marc Simoncini. Néanmoins, la sortie de ce fameux site ainsi que l’union que les médias considèrent comme « douteuse » entre les deux hommes entrainèrent rapidement l’audition de la star française auprès de la Direction centrale des renseignements généraux pour évoquer ses liens avec Winamax, un site anglais de jeux d'argent.
Comme nous le savons tous, tout lien avec des jeux d’argent est interdit selon la loi française actuelle du fait du monopole détenu par la Française des Jeux et le PMU. Tout porte à croire donc, que Patrick Bruel est à l’origine d’un site interdit.
Les liens étroits entre Winamax et Wampoker, les deux sociétés communes à la même marque, seraient liés au contrat d'image passé entre Winamax et Patrick Bruel au printemps 2006. En échange de mettre à disposition son nom et de représenter le site dans quelques tournois, ce dernier aurait négocié l'utilisation de la plate-forme de jeu de Winamax ainsi que l'exploitation de la base d'abonnés issue de Wampoker.
Contrairement à ce que nous avons dit précédemment, cette association n’a donc rien de frauduleuse. Patrick Bruel aurait simplement désiré promouvoir le poker dans un esprit de compétition, mais aussi de manière gratuite.
La solution d’une plate-forme de jeu proposée par Winamax représentait une aubaine. Et pourtant, depuis quelques jours, vous remarquerez que l’image du joueur a disparu des fenêtres web de la société Winamax. Cela laisserait-il pressentir une mauvaise nouvelle ?
Coup du sort, opération frauduleuse ou simple manque d’indulgence de la part des commissions de jeu françaises, même les stars ne sont pas à l’abri des législations sociétales qui existent actuellement en termes de jeu. Et pourtant, des pays comme le Royaume-Uni, les Etats-Unis et même depuis peu le Canada prouve que le jeu peut se transformer en une activité rentable et florissante. Dans certains cas, on parle même de secteur économique à part entière avec ses règles, ministres et conditions. A quand donc, un tel changement au sein de la société française ?